mercredi 2 avril 2008

Granada Coloniale et le Grand Lac Nicaragua


27 mars

Après une escale plus que rapide dans la capitale du Nicaragua, Managua, un gentil chauffeur de taxi nous fait traverser la mégalopole, ainsi que la petite ville artisane de Masaya, en direction de l'historique cité de Granada. Granada a conservé tout le charme et les couleurs que l'on attend d'une des plus vieilles villes espagnoles de l'amérique centrale. Nous y resterons deux jours à visiter marchés et églises, avant de sauter dans un vieux bus déglingué en direction de Rivas et San Jorge. Prochaine étape; l'ile volcanique d'Ometepe. La traversée se fait facilement du petit village de San Jorge en direction de l'ile sur un bateau qui date de l'an mille ou presque. L'ile est formée par deux immenses volcans dont on voit le plus élevé ici sur la photo, le Conception. Nous passons nos deux premières journées au village de Moyogalpa, d'où nous découvrons la playa Bancon et sa vue sur le volcan Merida. Les jours 3 et 4 sont réservés à la paresse sur la plage Santo Domingo sur l'isthme formé par la rencontre des deux volcans. Plage de sable fin et menus copieux à l'hotel Sto Domingo.

Pour les jours 5 et 6 de cette escale à Ometepe, nous passons au pied du second volcan pour profiter de l'ambiance communautaire de l'Hacienda Merida. On se croirait dans un Kiboutz, ou de retour à notre époque Katimavik. Dortoirs, repas communautaires, hamacs et ponchos... Et lesplus beaux couchers de soleil de tout le Nicaragua...

The Plastic Republic


26 mars

Nous quittons Le Honduras et Tegucigalpa en direction du Nicaragua avec la compagnie Tica Bus. Un voyage de 8 heures a travers le nord du pays qui nous montre tristesse et désolation. Le Nicaragua est surement, avec le Salvador, le pays le plus pauvre de toute l'amérique centrale. Ce qui nous frappe tout de suite c'est la saleté dans laquelle vivent les habitants. Il nous semble que nous circulons dans un dépotoir éternel, jonché de déchets de plastique de tout acabit. Nul part où l'oeil se pose ne pouvons nous échapper à la vue des sacs ou bouteilles de plastiques, par milliers, par millions. Il est difficile, pour les bien propres canadiens (Ok Jean, Québécois) que nous sommes d'aimer ce pays au premier regard. Mais il s'agit d'un détail sur lequel les nicaraguéens ont déjà commencé à travailler, et il faut comprendre que ce pays n'a pas encore émergé de 300 ans de troubles et de guerre civile. Ici les trois quarts de la population vit sous le seuil de la pauvreté, et plusieurs personnes cotoient encore les chiens dans les rares dépotoirs pour trouver à manger. Bon, il n'y a pas que celà au Nicaragua, et nous le découvrirons dès notre arrivée à Granada...